CASPAR 199-19-13
Pièce de Claude-Alain Planchon
OPÉRA
Distribution
Production OTP
Création au festival OFF d’Avignon
Pièce de Claude-Alain Planchon
Mise en scène
Olivier Desbordes
Avec
Caspar
Mickaël Winum
Leland
Jean-Paul Sermadiras
Lumières / Création vidéo
Clément Chébli
Costumes et accessoires
Patrice Gouron
Visuel de l’affiche
Yann Audino
À partir de 16 ans durée : 1h10
Résidence de création à Leyme (46) / Grand-Figeac
Diffusion
Scènes Connectées
billal@bchegra.com
06 65 69 68 54
Presse
Julien Wagner
j.wagner@hopfrogentertainment.com
06 83 35 35 63
Création au Festival OFF d’Avignon 24 Espace Roseau Teinturiers
À 16h05 tous les jours sauf mardi.
Du 29 juin au 21 juillet.
Dans l’Amérique des années 1970, Caspar jeune schizophrène est enfermé dans un hospice pour probablement y être lobotomisé (comme la sœur de J-F Kennedy). Il installe alors avec son infirmier Leland une relation tumultueuse entre confidences, troubles, colères et manipulation. Les deux hommes développent un lien étrange qui va jusqu’à remettre en cause l’identité de chacun. La ligne imaginaire est bien fragile, et Caspar retrouvera une forme de liberté dans sa folie.
L’auteur explore dans sa pièce la frontière entre le rêve et le réel.
La pièce explore avec une grande sensibilité la frontière perméable entre le rêve et la réalité. Caspar personnage rimbaldien refuse l’enfermement, il fera tout pour retrouver sa liberté même si celle-ci se trouve dans les affres de la folie
Socrate dit « Connais-toi toi-même », Rimbaud rétorque, « Je est un autre ». L’auteur questionne ces théories, par le prisme de Caspar, personnage fantasque qui interroge la rationalité d’un monde dont les repères sont bousculés : le fou est-il fou ? Le sage est-il sage ?
LA PRESSE EN PARLE
«Jouant sur les ombres d’un texte qui deviennent peu à peu scéniques, utilisant une bande son très signifiante, la pièce comme la mise en scène sobre, dépouillée, exemplaire d’Olivier Desbordes est un miracle de complexité. Se projetant dans son rôle de Caspar incarnant jusqu’à l’osmose ce schyzophrène à l’enfance malmenée, Mickaël Winum marque les esprits, secoue les consciences, stupéfie le spectateur, l’envoûte et le bouleverse. A ses côtés Jean-Paul Sermadiras, se glissant dans la peau d’un personnage apparemment rassurant, imprime à son jeu force et au final une fragilité d’esprit. Beau, intense, leur duo fonctionne à merveille. Un chef d’oeuvre visuel et théâtral.»
Destimed- Jean-Rémi BARLAND – Juillet 24
«Le comédien Mickael Winum est prodigieux de présence et il nous tient en haleine durant tout le spectacle avec cette schizophrénie joyeuse et philosophique, on voudrait pouvoir l’aider dans les méandres de ses rêves et de son âme tourmentée. Son infirmier, interprété savamment par Jean-Paul Sermadiras, censé incarner la normalité dans son rôle de gardien bienveillant, n’en est pas moins proche du borderline dans ses désirs avoués, mais non assouvis.
Une performance dans le jeu d’acteurs qui nous happe du début à la fin de cette pièce, complexe et déstabilisante. L’histoire reste floue, on en sort chamboulé mais impressionné par la performance de Caspar…
Un très bel exercice et un texte ciselé. Le décor quasi-inexistant sublime la qualité du jeu de ces comédiens hors pair.»
VIVANTMAG – Evelyne Karam – Juillet 24
Festival Off d’Avignon : « Caspar 199-19-13 », un choc, une performance, un chef d’oeuvre
«Jouant sur les ombres d’un texte qui deviennent peu à peu scéniques, utilisant un bande son très signifiante, la pièce comme la mise en scène sobre, dépouillée, exemplaire d’Olivier Desbordes est un miracle de complexité. Se projetant dans son rôle de Caspar incarnant jusqu’à l’osmose ce schyzophrène à l’enfance malmenée, Mickaël Winum marque les esprits, secoue les consciences, stupéfie le spectateur, l’envoûte et le bouleverse. A ses côtés Jean-Paul Sermadiras se glissant dans la peau d’un personnage apparemment rassurant imprime à son jeu force et au final une fragilité d’esprit. Beau, intense, leur duo fonctionne à merveille. Un chef d’oeuvre visuel et théâtral.»
La Provence – Jean-Rémi BARLAND – Juillet 24
« Nous sommes aux États-Unis, dans les années 70, dans un asile d’aliénés. Ambiance « Vol au-dessus d’un nid de coucou » mais sous le bonnet de Jack Nicholson, ce n’est pas le malade mais le soignant, Leland, interprété par Jean-Paul Sermadiras. Parmi tous ses patients, une connexion particulière s’installe avec Caspar, interprété par Mickaël Winum, un jeune schizophrène qui cherche dans la folie un remède à une réalité morbide. Derrière la blouse du gardien et la camisole du fou, deux êtres humains se rencontrent et cherchent leur liberté à travers leurs rêves. D’ailleurs parfois la frontière entre le rêve et la réalité est flottante, perméable, déroutante. Dans ce huit clos baroque, « Caspar 199-19-13 », superbement mis en scène par Olivier Desbordes, la raison côtoie le fantasque, Rimbaud rejoint Artaud et l’authenticité des acteurs donne corps et sensibilité à cette pièce de l’auteur humaniste Claude-Alain Planchon. »
La Dépêche – Marc Brun – Juin 24
«C’est l’univers étrange de la folie qu’explore ici avec singularité et poésie Claude-Alain Planchon. Le héros malheureux de cette histoire est magnifiquement incarné par Mickaël Winum. Qu’est-ce que la folie, sinon une réalité relative dans laquelle on vous enferme au mépris parfois de votre volonté ? Mais ici tout est ambigüité, la vérité nous échappe, elle est protéiforme autant pour le gardien incarné avec humanité par Jean-Paul Sermadiras que pour l’aliéné qui répond à un appel venu d’une psyché en détresse. Un tableau cruel de la condition des aliénés mentaux dans l’Amérique des années 70 repeinte aux couleurs de Rimbaud. »
Culture-tops – Critique des événements culturels – Jean-Pierre Hané – Juin 24
«Dès les premiers instants, le spectateur est immergé dans un univers onirique où les limites entre le réel et l’imaginaire sont constamment remises en question. La scénographie est ingénieuse, utilisant des jeux de lumière et de projection pour créer une atmosphère changeante et presque surréaliste. Chaque scène semble flotter entre deux mondes, reflétant parfaitement l’état d’esprit du personnage principal.
L’interprétation de Caspar par Mickaël Winum est tout simplement captivante. Il incarne avec brio ce personnage fantasque et insaisissable, dont la quête de liberté frôle souvent les limites de la folie. Son jeu est à la fois intense et délicat, capturant la dualité de Caspar qui oscille entre des moments de lucidité poignante et des éclats de démence poétique. Chaque mouvement, chaque réplique résonne avec une profondeur qui pousse le spectateur à réfléchir sur la nature même de la réalité et de la folie………..
La mise en scène est audacieuse , elle utilise des éléments visuels et sonores pour créer une expérience immersive. Les transitions fluides entre les scènes oniriques et réalistes brouillent délibérément les frontières, plongeant le spectateur dans un état de questionnement constant.
En conclusion, « Caspar » est une œuvre théâtrale envoûtante et provocante. Elle réussit à capturer l’essence des réflexions philosophiques sur la liberté et la folie, tout en offrant une expérience visuelle et émotionnelle riche.
Les performances exceptionnelles des acteurs et le texte profond en font une pièce incontournable pour ceux qui cherchent à explorer les profondeurs de l’âme humaine.
« Caspar » n’est pas seulement une pièce à voir, mais à vivre pleinement, à ressentir et à méditer.
Très forte, nous en sommes sortis en étant encore sous le charme de cette folie douce.»
Passion Théâtre – Agnès Guéry – Juin 24
Projet d’écriture – Claude-Alain Planchon
Étudiant en médecine, j’avais été marqué par le film Chant d’amour réalisé par jean Genet en 1950. On ne le projetait à l’époque que dans des salles très obscures. Deux autres films vinrent compléter le culte du premier, Family life réalisé en 1972 par Ken Loach et Frances réalisé en 1982 par Graeme Clifford. Ces trois films avaient en commun la folie et l’enfermement. Il fallait y voir aussi une référence à la schizophrénie du poète écorché, Antonin Artaud. Au début de mes études, je me suis intéressé à la psychiatrie parce que ma future femme était assistante-bibliothécaire à l’Institut Freudien de Psychanalyse de la rue d’Ulm. Au début de notre relation, nous ne fréquentions d’ailleurs que des psychiatres et autres psychanalystes. Dans une démarche humaniste, je m’étais toujours promis d’écrire un livre ou une pièce sur le sujet. Voilà, c’est chose faîte avec CASPAR 199-19-13 !
Selon ma courte expérience de la psychiatrie, ce qui caractérise à mes yeux la schizophrénie, c’est le côté à la fois théâtral du comportement, et intemporel du langage. Un psychotique peut débiter aussi naturellement des vers de Racine qu’utiliser un langage de charretier pour s’exprimer. D’aucuns peuvent voir du diabolique là-dessous, comme une poésie maléfique, d’où une expression parfois volontairement datée qui pourra surprendre. De même, il n’y a pas de logique dans la pensée, tout du moins pas comme nous l’entendons. La pensée est décousue, parfois incohérente, magique. Chaque mot s’affiche comme dans un jeu de tarot. Les malades tirent malicieusement leurs cartes avant de vous les redistribuer en plein visage !
Déclaration d’intention de mise en scène – Olivier Desbordes
« Donner un aspect lumineux au tragique. »
« Cette pièce, malgré les apparences n’est pas un récit linéaire sur l’enfermement psychiatrique. »
Elle divague dans une réalité construite de parcelles de souvenirs, de faits précis. Elle parcourt la déraison avec la vitesse d’une écriture ciselée. Dans un ordre apparent qui n’est que le mirage du réel et de rêves fantasmés !
La vie de Caspar gît au sol comme une pile d’assiettes cassées… Leland, le possible infirmier tente de représenter l’ordre, l’homme construit, il doit participer au ménage des morceaux de vie ! On recolle ou l’on jette ?
Il ne s’agira pas dans le travail de mise-en-scène et de direction d’acteur de faire comprendre, mais de faire entendre. Les personnages sont dans une sorte de lâcher-prise, chacun jouant son rôle social, se laissant engloutir dans le secret de l’âme… Dans ce qui n’est pas dit, dans la toile d’araignée tissée par le passé.
Comme dans le film de Jean Genet, Le chant d’amour, il y a une impression de violence qui est complétement transcendée par une empathie poétique issue de «l’enfance heureuse ».
Contrairement aux apparences, Caspar peut être une pièce lumineuse, l’écriture libère, la nar- ration n’explique pas, elle permet de dire pour oublier… Pour dire quoi: du réel ? Qu’importe, elle évacue…
À partir d’une mise en organisation de faits dans un récit d’une nuit d’insomnie, cette pièce accepte notre folie intérieure pour vivre le réel.
Il me faudra mettre en scène un exorcisme tranquille. Le travail essentiel : c’est le décor intérieur des deux comédiens pour ce huis-clos baroque
Déclaration d’intention de mise en scène – Olivier Desbordes
« Donner un aspect lumineux au tragique. »
« Cette pièce, malgré les apparences n’est pas un récit linéaire sur l’enfermement psychiatrique. »
Elle divague dans une réalité construite de parcelles de souvenirs, de faits précis. Elle parcourt la déraison avec la vitesse d’une écriture ciselée. Dans un ordre apparent qui n’est que le mirage du réel et de rêves fantasmés !
La vie de Caspar gît au sol comme une pile d’assiettes cassées… Leland, le possible infirmier tente de représenter l’ordre, l’homme construit, il doit participer au ménage des morceaux de vie ! On recolle ou l’on jette ?
Il ne s’agira pas dans le travail de mise-en-scène et de direction d’acteur de faire comprendre, mais de faire entendre. Les personnages sont dans une sorte de lâcher-prise, chacun jouant son rôle social, se laissant engloutir dans le secret de l’âme… Dans ce qui n’est pas dit, dans la toile d’araignée tissée par le passé.
Comme dans le film de Jean Genet, Le chant d’amour, il y a une impression de violence qui est complétement transcendée par une empathie poétique issue de «l’enfance heureuse ».
Contrairement aux apparences, Caspar peut être une pièce lumineuse, l’écriture libère, la nar- ration n’explique pas, elle permet de dire pour oublier… Pour dire quoi: du réel ? Qu’importe, elle évacue…
À partir d’une mise en organisation de faits dans un récit d’une nuit d’insomnie, cette pièce accepte notre folie intérieure pour vivre le réel.
Il me faudra mettre en scène un exorcisme tranquille. Le travail essentiel : c’est le décor intérieur des deux comédiens pour ce huis-clos baroque
DATES | LIEUX |
---|---|
samedi 29 juin 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
dimanche 30 juin 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
lundi 1 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
mercredi 3 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
jeudi 4 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
vendredi 5 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
samedi 6 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
lundi 8 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
mercredi 10 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
jeudi 11 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
vendredi 12 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
samedi 13 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
dimanche 14 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
lundi 15 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
mercredi 17 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
jeudi 18 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
vendredi 19 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
samedi 20 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |
dimanche 21 juillet 2024 | Festival OFF Avignon - Espace Roseau Teinturiers | 16h05 |