Cet été, Opéra Éclaté installe Y’a d’la joie ! Cabaret déjanté au cœur du Festival d’Avignon.
Y’a d’la joie ! Cabaret déjanté – Théâtre de La Nouvelle Étincelle, Avignon
Du 5 au 26 juillet · 16 h15 (relâche les mercredis)
CONTACT DIFFUSION
Chargé de diffusion
Benjamin Guiraud
06 27 03 21 41
benjamin.guiraud@birdy-prod.com
Attaché de presse – SUTI AGENCY
Denis Sublet
06 87 02 69 41
sublet.denis@gmail.com
CHANSON
Distribution
Mise en scène Olivier Desbordes
Avec
Piano :
Charlotte Gauthier / Roger Pouly
Chant :
Sandrine Montcoudiol
Anne Barbier
Eric Vignau
Eric Perez
Jean-Pierre Descheix
Décor, costumes, lumière :
Patrice Gouron
Photos :
Nelly Blaya
Résidence de création :
Festival de Gramat – été 2024
Production :
Opéra éclaté
Avec le soutien de la ville de Gramat
« Des comédiens-chanteurs à l’énergie, aux talents et au comique éprouvés, mènent allègrement une revue décalée, roborative, burlesque, jubilatoire et haute en couleurs musicales revisitées. »
Froggy’s Delight« Une revue déjantée dégenrée dérangée ! »
OD
Teaser du précédent spectacle Music-Hall Burlesque à titre indicatif.
PRESSE
« Nous ne sommes pas aux Folies-Bergère, mais dans quelque salle de province où l’on vient chercher un peu de rêve, un peu de rire..
Ambigus les personnages de cette revue ? Pas vraiment. Juste un peu roublards, tout à fait canailles, osés dans l’impudeur et la parodie (Il m’a vue nue, Je m’aime), ils se moquent des regrets, et ne pervertissent que les clichés. La chanson réaliste de Suzy Solidor (Escale) redevient poème, et les couplets grivois (La Tour Eiffel, Bouffémont, le Tsoin-Tsoin), perdent leur sens caché. Maquillages outrés, perruques démesurées (La reine adorait la java), caleçonnades en tout genre (Le Fils père), les numéros comiques Simplet, Cousine succèdent aux mélancoliques romances. Ceux qui ont aimé les Frères Jacques ont adoré. Mais ils ne sont pas là pour attrister et le summum est sans doute ce numéro de flamenco, où les trois hommes, en robes andalouses égrènent des couplets en espagnol. Il faut voir et entendre Éric Pérez, qui, après avoir chanté Mon homme « es mi hombre ! » apostrophe, cinglant, Éric Vignau, toujours en espagnol : « Ahora levantate ! ».Quand ils nous invitent, pour le finale, à un joyeux « Chantez ! », on les suit. C’est un conseil avisé pour « être heureux », alors pourquoi s’en priver ?… »
D.DUMAS
Une revue déjantée dégenrée dérangée !
Mise en scène > Olivier DESBORDES
Ce cabaret déjanté, décalé, dérangée et dégenrée : « Y a d’la joie » a été conçu comme une parodie joyeuse des vieux Music halls des années 30 et 50. Il invite leurs figures emblématiques : des personnages épris de liberté, échappant à la norme et dont le talent sur scène les rendit célèbres.
C’est aussi, par la dérision, le moment de parler de notre époque d’inclusion mise en cause par les pouvoirs totalitaires !
Mistinguett, Maurice Chevalier, Dranem, Damia et plus tardivement Francis Blanche et Charles Trénet seront là quelque part présents dans ce spectacle, garants d’un humour à toute épreuve et parfois arbitres des inélégances.
Cabaret humoristique et parfois transformiste, le décalage que nous avons mis en place fait à la fois référence à l’envers du Music-Hall de Colette et au Music-Hall de Jean-Luc Lagarce.
C’est aussi un hommage très personnel à tout cet univers que j’ai pu découvrir jeune à mes débuts de carrière notamment auprès de Zizi Jeanmaire, avec qui j’ai fait mes premiers cachets, ou, depuis les coulisses de la scène du LIDO, qui était un poste d’observation très instructif… Il ne faut pas oublier non plus la Faculté de Nanterre lorsque mon professeur de théâtre nous parlait du CABARET TABARIN le lieu de toutes les audaces et d’inventions artistiques… dans la joie de vivre quoi qu’il advienne !
C’est ce sens de la dérision que j’ai aussi découvert pendant mes 5 années passées au Palace, lieu mythique de la fin des années 70 où, responsable d’évènements artistiques et de fêtes, je confrontais des propositions loufoques au très sérieux monde de la mode. J’y ai travaillé aux côtés de Paolo Calia, collaborateur de Fellini.
Avec ce Cabaret déjanté, je fais d’ailleurs référence à un des films de Fellini : « Les Feux du music-hall » un formidable hommage au caf’conc’ et au cirque.
Et puis il y’a l’histoire dans l’histoire avec ce spectacle qui illustre aussi la rencontre de 6 amis comédiens/chanteurs et musicien qui partagent une complicité rare, pour certains depuis plus de 30 ans autour d’Opéra Éclaté et un amour de la chanson populaire française.
Monique Canto-Sperber :
« L’idée d’un art populaire est à entendre ici au sens le plus strict, à savoir un art inscrit dans les expériences humaines partagées par chacun de nous, quelle que soit sa condition ou son origine. Les chansons françaises parlent de la passion amoureuse, de la douleur des séparations, de toutes les formes de la nostalgie, de la légèreté à l’égard du malheur, de la lucidité enjouée qui refuse de faire une tragédie du malheur et peuvent même s’en moquer. «
LE MUSIC-HALL ÉCLATÉ
Les autruches libertaires rêvent-elles de finir au Music-Hall ? Se douteraient-elles que leur plumage y fait merveille ?
Olivier Desbordes connaît sûrement la réponse, tant il manie avec brio la plume froufroutante, le boa débridé, les strass et les paillettes de cette revue foldingue au rythme époustouflant.
Tout est là – décors kitchissimes, costumes mirobolants, maquillages à la Toulouse-Lautrec – dans la grande tradition du cabaret burlesque avec un mauvais goût d’une exquise élégance et une drôlerie inoxydable qui est la politesse de la tragédie. C’est Goya chez Fellini.
Au fil des chansons, de Mistinguett à Nino Ferrer, dans un enchaînement haletant, la grande parade de l’humanité défile sur les planches. Tous les codes, les styles et les genres y sont joyeusement bousculés au point qu’on ne sait plus qui est jeune, qui est vieux, qui est mâle, qui est femelle. Tout cela dans une exultation foutraque et satirique qui passe avec légèreté de la chanson lacrymogène au refrain canaille, sans s’attarder dans le psychologique. C’est impertinent, insolent, cochon et rigolard, à mille lieues du politiquement correct et de la bienpensance. On pense parfois à la belle époque du Grand Magic-Circus de Jérôme Savary et ses animaux tristes. En bref, cela pète de bonne santé.
Mais que l’on ne s’y trompe pas. « Y a d’la joie ! », certes, et l’on rit tout du long mais le pathétique est au revers de la dérision et, pour autant que l’on batte des ailes, on ne congédie pas la mort à coups d’éventail. Il y a dans ce spectacle d’une folle gaité, quelque chose qui nous ramène au Théâtre de la Cruauté cher à Antonin Artaud. Quelque chose qui nous parle de la condition humaine et de sa finitude, de l’Ange et de la Bête, de l’émerveillement et de la désespérance.
Sans doute n’est-ce pas pour rien que les dernières minutes du spectacle – à coup sûr les plus désopilantes – nous transportent dans une Espagne hallucinée. C’est-à-dire au pays des rêves chimériques et du néant. Nous voici confrontés à la nada, ce « rien » où tout s’achève et qui est le moteur même de la vie, Eros et Thanatos étroitement mêlés.
Le grand art d’Olivier Desbordes et de ses magnifiques interprètes est de nous faire oublier tout le travail, tout le métier qu’exige une telle performance et de nous offrir leur Music-Hall de l’air de ne pas y toucher, le plus naturellement du monde. On en ressort groggy, ravi, bousculé, enchanté avec au fond du cœur l’idée que la vie est possible. Life is a cabaret, old chum !, chantait Liza Minnelli. Oui, la vie est un cabaret, mon pote ! Ce Music-Hall Burlesque en est la preuve incarnée.
François-Henri Soulié
Écrivain
Où voir le spectacle ?
DATES | LIEUX |
---|---|
samedi 10 août 2024 | Festival de Gramat | 20h (dîner-spectacle) |
samedi 17 août 2024 | Festival d'Eauze | 20h (dîner-spectacle) |
dimanche 19 janvier 2025 | Théâtre de Brunoy | 16h |
jeudi 6 février 2025 | Théâtre de l'Odéon | 20h |
samedi 5 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
dimanche 6 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
lundi 7 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
mardi 8 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
jeudi 10 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
vendredi 11 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
samedi 12 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
dimanche 13 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
lundi 14 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
mardi 15 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
jeudi 17 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
vendredi 18 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
samedi 19 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
dimanche 20 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
lundi 21 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
mardi 22 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
jeudi 24 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
vendredi 25 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |
samedi 26 juillet 2025 | Festival OFF Avignon 2025 - La Nouvelle Etincelle | 16h15 |