CONTACT DIFFUSION

Olivier Desbordes
06 82 58 04 07
olivier.desbordes@opera-eclate.com

CHANSON

Distribution

Mise en scène Olivier Desbordes

Avec

Piano :
Charlotte Gauthier

Chant :
Sandrine Montcoudiol
Anne Barbier
Eric Vignau
Eric Perez
Jean-Pierre Descheix

Décor, costumes, lumière :
Patrice Gouron

Photos  :
Nelly Blaya

Résidence de création :
Fons(Lot) , Théâtre de Blanc Mesnil et Théâtre de Brunoy.

Production :
Opéra éclaté

« Des comédiens-chanteurs à l’énergie, aux talents et au comique éprouvés, mènent allègrement une revue décalée, roborative, burlesque, jubilatoire et haute en couleurs musicales revisitées. »
Froggy’s Delight

«  Une revue déjantée dégenrée dérangée ! »
OD

PRESSE

«  Nous ne sommes pas aux Folies-Bergère, mais dans quelque salle de province où l’on vient chercher un peu de rêve, un peu de rire..

 Ambigus les personnages de cette revue ? Pas vraiment. Juste un peu roublards, tout à fait canailles, osés dans l’impudeur et la parodie (Il m’a vue nueJe m’aime), ils se moquent des regrets, et ne pervertissent que les clichés. La chanson réaliste de Suzy Solidor (Escale) redevient poème, et les couplets grivois (La Tour EiffelBouffémont, le Tsoin-Tsoin), perdent leur sens caché. Maquillages outrés, perruques démesurées (La reine adorait la java), caleçonnades en tout genre (Le Fils père), les numéros comiques SimpletCousine succèdent aux mélancoliques romances. Ceux qui ont aimé les Frères Jacques ont adoré. Mais ils ne sont pas là pour attrister et le summum est sans doute ce numéro de flamenco, où les trois hommes, en robes andalouses égrènent des couplets en espagnol. Il faut voir et entendre Éric Pérez, qui, après avoir chanté Mon homme « es mi hombre ! » apostrophe, cinglant, Éric Vignau, toujours en espagnol : « Ahora levantate ! ».Quand ils nous invitent, pour le finale, à un joyeux « Chantez ! », on les suit. C’est un conseil avisé pour « être heureux  », alors pourquoi s’en priver ?… »

D.DUMAS

 Une revue déjantée dégenrée dérangée !

 Mise en scène > Olivier DESBORDES

Ce spectacle a été conçu comme une parodie joyeuse des vieux « Music-halls » des années 30 et 50 invitant leurs figures emblématiques, des personnages épris de liberté, échappant à la norme et dont le talent sur scène les rendit célèbres.

Mistinguett, Maurice Chevalier, Dranem, Damia et plus tardivement Francis Blanche, ils seront là quelque part présents dans ce spectacle, garants d’un humour à toute épreuve et parfois arbitres des inélégances.

Cabaret humoristique et parfois transformiste, le décalage que nous avons mis en place fait à la fois référence à l’envers du Music-Hall de Colette et au Music-Hall de Jean-Luc Lagarce avec ce music-hall ambulant, dérisoire et émouvant.

C’est aussi un hommage très personnel à tout cet univers que j’ai pu découvrir jeune à mes débuts de carrière notamment auprès de ZIZI JEANMAIRE avec qui j’ai fait mes premiers cachets, ou depuis les coulisses de la scène du LIDO, un poste d’observation très instructif…, sans oublier la Faculté lorsque mon professeur de théâtre nous parlait du CABARET TABARIN
le lieu de toutes les audaces, d’inventions artistiques et créatives… dans la joie de vivre quoi qu’il advienne !

Mais pas de Music-Hall sans sens de la dérision ! C’est ce sens que j’ai aussi appris pendant les 5 années au Palace ou responsable d’évènement artistiques, de fêtes, je confrontais des propositions loufoques au très sérieux monde de la mode. J’y travaillai avec Paolo Calia collaborateur de Fellini. C’est donc aussi aux Les Feux du music-hall de Fellini et tous ses hommages au caf ‘conc’ et au cirque que je me réfère.

Et puis il y’a l’histoire dans l’histoire avec ce spectacle qui illustre aussi la rencontre de 6 amis comédiens/chanteurs et musicien qui partagent une complicité rare, pour certains depuis plus de 30 ans autour d’OPERA ECLATE et un amour de la chanson populaire française.

Encore et toujours l’esprit d’une troupe !

Monique Canto-Sperber :

« L’idée d’un art populaire est à entendre ici au sens le plus strict, à savoir un art inscrit dans les expériences humaines partagées par chacun de nous, quelle que soit sa condition ou son origine. Les chansons françaises parlent de la passion amoureuse, de la douleur des séparations, de toutes les formes de la nostalgie, de la légèreté à l’égard du malheur, de la lucidité enjouée qui refuse de faire une tragédie du malheur et peuvent même s’en moquer. «

LE MUSIC-HALL ÉCLATÉ

Les autruches libertaires rêvent-elles de finir au Music-Hall ? Se douteraient-elles que leur plumage y fait merveille ?
Olivier Desbordes connaît sûrement la réponse, tant il manie avec brio la plume froufroutante, le boa débridé, les strass et les paillettes de cette revue foldingue au rythme époustouflant.
Tout est là – décors kitchissimes, costumes mirobolants, maquillages à la Toulouse-Lautrec – dans la grande tradition du cabaret burlesque avec un mauvais goût d’une exquise élégance et une drôlerie inoxydable qui est la politesse de la tragédie. C’est Goya chez Fellini.
Au fil des chansons, de Mistinguett à Nino Ferrer, dans un enchaînement haletant, la grande parade de l’humanité défile sur les planches. Tous les codes, les styles et les genres y sont joyeusement bousculés au point qu’on ne sait plus qui est jeune, qui est vieux, qui est mâle, qui est femelle. Tout cela dans une exultation foutraque et satirique qui passe avec légèreté de la chanson lacrymogène au refrain canaille, sans s’attarder dans le psychologique. C’est impertinent, insolent, cochon et rigolard, à mille lieues du politiquement correct et de la bienpensance. On pense parfois à la belle époque du Grand Magic-Circus de Jérôme Savary et ses animaux tristes. En bref, cela pète de bonne santé.

Mais que l’on ne s’y trompe pas. « Y a d’la joie ! », certes, et l’on rit tout du long mais le pathétique est au revers de la dérision et, pour autant que l’on batte des ailes, on ne congédie pas la mort à coups d’éventail. Il y a dans ce spectacle d’une folle gaité, quelque chose qui nous ramène au Théâtre de la Cruauté cher à Antonin Artaud. Quelque chose qui nous parle de la condition humaine et de sa finitude, de l’Ange et de la Bête, de l’émerveillement et de la désespérance.

Sans doute n’est-ce pas pour rien que les dernières minutes du spectacle – à coup sûr les plus désopilantes – nous transportent dans une Espagne hallucinée. C’est-à-dire au pays des rêves chimériques et du néant. Nous voici confrontés à la nada, ce « rien » où tout s’achève et qui est le moteur même de la vie, Eros et Thanatos étroitement mêlés.
Le grand art d’Olivier Desbordes et de ses magnifiques interprètes est de nous faire oublier tout le travail, tout le métier qu’exige une telle performance et de nous offrir leur Music-Hall de l’air de ne pas y toucher, le plus naturellement du monde. On en ressort groggy, ravi, bousculé, enchanté avec au fond du cœur l’idée que la vie est possible. Life is a cabaret, old chum !, chantait Liza Minnelli. Oui, la vie est un cabaret, mon pote ! Ce Music-Hall Burlesque en est la preuve incarnée.

François-Henri Soulié
Écrivain

Où voir le spectacle ?

DATESLIEUX
mercredi 11 mai 2022Blanc Mesnil
dimanche 22 mai 2022Théâtre de Brunoy
vendredi 29 juillet 2022Y'a de la Joie en chansons, Gramat
dimanche 16 octobre 2022Romans
vendredi 18 novembre 2022Cinéma Théâtre, Eauze - ANNULÉ
vendredi 16 décembre 2022Gagny
vendredi 30 décembre 2022Clermont Auvergne Opéra
samedi 31 décembre 2022Clermont Auvergne Opéra
dimanche 26 février 2023Théâtre dans les Vignes, Couffoulens | 17h
vendredi 24 mai 2024Espace des Corbières, Ferrals-les-Corbières